A UN CROISEMENT...

Dans la courbe de son atelier,

Elle écrit, les doigts légers...

Volant sur l'aile du papillon,

Jusqu’au bout de l'horizon...

Pour qu'un rayon de soleil,

La berce dans ses rêves...

*

Connais-tu cette profondeur qui l'envahit souvent?...

Il prend la largeur du firmament

Mais jamais elle ne se laisse échoir sur l'aile du temps,

Déjà posée, elle repart portée par le vent...

Est-elle une aire sur le bord du levant,

Pour les âmes d'avant ou celles du présent?

*

Un reflet soudain à la surface de l'eau,

Comme des ondes qui effleurent sa peau.

Cette image d'elle qui ondule dans l'air,

Prend la couleur d'un bel arc-en-ciel.

Un monde d'infinité,

Où sa profondeur est née...

*

Souvent elle s'effiloche,

Dans les courbes des mots,

Elle trouve le fil qui accroche

Sans pour autant être de trop.

Elle s'agrippe à la roche,

Mais le courant est si fort...

*

Et voilà les mots qui ne s’arrêtent plus

Elle doit revenir..., on l'appelle

Comment arrêter le flux

Pour seulement le mettre en veille...

C’est juste une épissure,

Qui a la douceur du miel...

*

Un sillon de conjectures étalées,

Tourne en spirales étoilées,

Pour la parer d'une auréole intimidée,

Et former une galaxie inégalée,

Où les mots qui sortent de ses pensées,

Se posent çà et là sur la terre aimée.

*

Elle laisse parfois la raison

À un croisement de son chemin,

Pour essayer de mille façons,

De suivre les contours de son destin,

Elle cherche tant de réponses,

Que sa route n'a pas de fin...

*

Petite Marie.

En un cruce…

En la curva de su estudio,

Escribe, los dedos ligeros...

Volando sobre el ala de la mariposa,

Hasta el fin del horizonte...

Para que un rayo de sol,

La mece en sus sueños...

*

¿Conoces esa profundidad que a menudo la invade?...

Toma la anchura del firmamento

Pero jamás se deja vencer sobre el ala del tiempo,

Ya posada, se va de nuevo llevada por el viento...

¿Sera una área sobre el borde del Levante,

Para las almas de antaño o las del presente?

*

Un reflejo súbito en la superficie del agua,

Como ondas que rozan su piel.

Esa imagen de ella que ondula en el aire,

Toma el color de un bello arco iris.

Un mundo de infinidad,

Donde nació su profundidad...

*

A menudo se deshilacha,

En las curvas de las palabras,

Encuentra el hilo que engancha

Sin ser por eso de más.

Se agarra a la roca,

Pero la corriente es tan fuerte...

*

Y he aquí las palabras que no se paran

Debe volver…, la llaman

Cómo detener el flujo

Para ponerlo solamente en vela...

Es justo un empalme,

Que tiene la dulzura de la miel...

*

Un surco de conjeturas extendidas,

Gira en espirales de estrellas,

Para engalanarla de una tímida aureola,

Y formar una galaxia inigualada,

Donde las palabras que salen de sus pensamientos,

Se posan aquí y allá sobre la tierra amada.

*

A veces deja la razón

En un cruce de su camino,

Para tratar de mil maneras,

De seguir los contornos de su destino,

Busca tantas respuestas,

Que su camino no tiene fin...

*

Marisol

Vidéo : Golden Melody, A time for us, André Rieu.