citations,poèmes et proses au fil du jour...en français et traduit en espagnol
Respectons ce qui nous entoure en commençant par la terre et tout ce qu’elle contient jusqu’au confint du ciel…
C’est notre héritage…
*
Chante belle sirène…
*
Aux confins des eaux dormantes,
Quand le ciel enroule son manteau,
Et disperse la brume dense,
Alors elles sortent de leur repos…
*
Elles ondulent au rythme du vent,
Et dansent au gré des eaux,
Dessinant des formes géantes,
Sous l’astre aux couleurs chaudes.
*
Formant une ronde élégante,
Elles nagent loin des bateaux,
Car le son de leur voix étrange,
Est aussi fin que la brume de l’aube.
*
Soudain les montagnes blanches,
Résonnent de leur chant si beau,
Réveillant la nature somnolente,
Jusqu’à l’ultime assaut.
*
De la terre, comme un volcan,
Jaillit par la force des choses,
L’énergie tourbillonnante,
Pour se figer en quelque pose.
*
Le ballet des sirènes commence,
Le ciel lève le rideau,
En arabesque, elles transcendent
L’esquisse d’un merveilleux tableau.
*
Emportés par leur élan,
Jusqu’à l’apothéose,
Elles fusionnent avec le vent,
D’où naissent quelques proses.
*
Elles ne perturbent pas les ondulances,
Qui accompagnent leur ode,
Bercées par leur luminescence,
Elles étalent leur délicate robe.
*
Entre le bleu de l’océan,
Une certaine douceur s’envole,
Qu’emporte le goéland,
Comme un amour grandiose.
*
Sirènes remplies d’élégance,
Dans leur contour et leur forme,
Au fond du regard, une transparence,
Vient caresser nos paupières closes,
*
L’éclat de leur force dense,
Nous emporte dans leur étau.
Et leur mélodie touchante,
Sur notre cœur est un baume,
*
Elles réveillent peu à peu les anges,
Pour qu’ils résonnent de leur cor.
Leurs nageoires sur l’eau frémissante,
Troublent à peine l’aurore,
*
Qui déjà pointe doucement.
Les fées leur ont-elles jeté un sort,
Pour qu’elles chantent éternellement,
Jusqu’à frôler les fjords ?
*
Elles restent dans la légende,
Douces et belles, à la voix d’or,
Et leur spectacle étrange,
Résonne aujourd’hui encore.
*
Accompagnant le silence,
Jusqu’à ce qu’il déborde,
Et vienne s’étaler en vagues lentes,
Sur les rêves des hommes,
*
Jusqu’au soleil levant,
Où le regard éclot…
*
Petite Marie.