citations,poèmes et proses au fil du jour...en français et traduit en espagnol
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Quelqu’un a dit un jour : « Ne suis-je pas qu’un rêve ? »
Moi je pose une autre question : « Et si nos rêves étaient le reflet de cette réalité que nous créons ? »
J’étais recroquevillée dans tes bras
Où je me sentais si bien là
Tes doigts jouant dans mes cheveux
Tous mes sens étaient en feu
Et tes lèvres caressant mon front
Balayaient toutes mes raisons.
En ouvrant les yeux, je n’ai vu qu’un rêve,
Qui s’en allait avec le jour qui se lève.
J’ai voulu te garder dans mon sommeil
Quand est venu le premier rayon de lumière…
Alors j’ai refermé les yeux un instant
En tournant le dos au temps.
J’ai reprisé le bord de mes pensées
Sur l’aile bleue de ma volonté
Pendant que les affres du monde
A la porte de demain…grondent.
Mais si tu crois à fond dans tes rêves,
Ils seront comme un jour qui se lève.
Je les bercerai dans ton sommeil
Pour qu’ils se transposent en rayon de lumière…
J’étais recroquevillée dans tes bras
Où je me sentais si bien là
Mais je lève haut mon regard
Et je vois la douleur des âmes.
Elles sont prises au piège
Par les hauts commandants de la terre
Mais les pensées n’ont pas de chaînes
Et elles sont de grandes magiciennes.
Car unies, elles sont solidaires
Ce monde décadent elles le libèrent.
Alors…
Je me recroqueville dans tes bras
Où je me sens si bien là
Tes doigts jouant dans mes cheveux
Tous mes sens sont en feu
Et tes lèvres caressant mon front
Balaient toutes mes raisons.
En ouvrant les yeux…j’ai fait ce vœu fervent…
Petite Marie
Alguien dijo un día: " ¿Es que no soy solo que un sueño?”
Yo hago otra pregunta: " ¿Y si nuestros sueños fueran el reflejo de esa realidad que creamos?”
Estaba acurrucada en tus brazos
Donde me sentía tan bien allí
Tus dedos jugando entre mi cabello
Todos mis sentidos estaban en fuego
Y tus labios acariciando mi frente
Barrían todas mis razones.
Abriendo los ojos, vi sólo un sueño,
Que se iba con el amanecer.
Quise guardarte en mi ensueño
Cuando llego el primer rayo de luz…
Entonces cerré los ojos un instante
Dando la espalda al tiempo
Zurcí el borde de mis pensamientos
Sobre el ala azul de mi voluntad
Mientras que las ansias del mundo
En la puerta del mañana… gruñen.
Pero si crees a fondo en tus sueños,
Serán como un amanecer.
Los meceré dentro de tu ensueño
Para que se transpongan en un rayo de luz…
Estaba acurrucada en tus brazos
Donde me sentía tan bien allí
Pero levanto alta la mirada
Y veo el dolor de las almas.
Se quedaron atrapadas en la trampa
De los altos mandos de la tierra
Pero los pensamientos no tienen cadenas
Y son grandes magos.
Porque unidos, son solidarios
Este mundo decadente lo liberan.
Entonces…
Me acurruco en tus brazos
Donde me siento tan bien allí
Tus dedos jugando entre mi cabello
Todos mis sentidos están en fuego
Y tus labios acariciando mi frente
Barren todas mis razones.
Abriendo los ojos… hice esa ferviente plegaria…
Marisol
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Vidéo: Debussy, Rêverie.