citations,poèmes et proses au fil du jour...en français et traduit en espagnol
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Aujourd’hui je laisse mon âme recroquevillée près de la tienne…et mon amour t’inonder pour laisser sortir ces émotions qui me taraudent sans cesse…pouvoir balayer le monde de toute la noirceur qui l’habille…je m’évade dans une réalité que j’imagine…
L’enfant dit: « j’ai rêvé un merveilleux rêve, j’étais dans un lieu que j’avais oublié, remplit de couleurs que l’on appelle Fleurs et j’étais l’une d’elle… »
Et il riait !
« Le ciel était d’un beau bleu et sa rosée me baignait tous les matins. »
Ah, comme il riait !
« Mais un jour pourtant, un cri de douleur me saisit, je vis une femme couchée près de moi et ses larmes inondaient mes racines de sa tristesse, son regard remplit d’amour caressait mes pétales de sa douceur, elle me dit s’appeler Terre… »
Et il riait !
Soudain, il a ouvert les yeux, c’était le regard de sa mère qui enveloppait son âme.
Et il riait !
Le bruit du monde et de sa misère traverse le cœur de l’enfant, il ne comprend pas pourquoi tout est si sombre autour de lui alors qu’il se sent si bien…
Mais il riait !
Comme une ballade entre ciel et terre...où fusionnent les couleurs et les lumières...sur un rayon de soleil...le papillon déploie ses ailes...
Et lui il riait !
Doucement, l’enfant s’est éteint ce matin, sur le sol d’un pays aride…lointain, il ne connaîtra plus la soif ni la faim…
Et sur ses lèvres il a gardé son rire !
Je le ressens en toi, en moi, il fait partie de nous, ce n’est pas une parenthèse, ni une page que l’on soulève, ni un livre que l’on ferme, ni des mots que l’on censure, juste…une parcelle d’amour qui s’en est allé…ressens la…je l’ai attrapée pour la semer sur ton âme, toi qui me lit…car peut-être qu’un jour cela peut t’arriver à toi !
Je veux garder son rire pour te le donner en retour !
Petite Marie
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Photo de Olgun yürekler
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Hoy dejo mi alma acurrucada al lado de la tuya… y mi amor inundarte para dejar salir esas emociones que me atenazan sin cesar… poder barrer el mundo de toda la negrura que lo viste… me evado en una realidad que imagino…
El niño dice: “he soñado un sueño maravilloso, estaba en un lugar que se me había olvidado, lleno de colores que llaman Flores y yo era una de ella…”
¡Y él se reía!
“El cielo era de un bello azul y su rocío me bañaba cada mañana.”
¡Ay, como se reía!
“Pero un día por tanto, un grito de dolor me sorprendió, vi a una mujer acostada cerca de mí y sus lágrimas inundaban mis raíces de su tristeza, su mirada llena de amor acariciaba mis pétalos de su dulzura, me dice llamarse Tierra…”
¡Y él se reía!
De repente, abrió los ojos, era la mirada de su madre que envolvía su alma.
¡Y él se reía!
El ruido del mundo y de su miseria atraviesa el corazón del niño, no comprende porqué todo esta tan sombrío a su alrededor mientras que él se siente tan bien…
¡Pero se reía!
Como una balada entre cielo y tierra… dónde fusionan los colores y las luces… sobre un rayo de sol… la mariposa despliega sus alas...
¡Y él se reía!
Despacio, el niño murió esta mañana, sobre el suelo de un país árido… lejano, no conocerá más ni la sed ni el hambre…
¡Y sobre sus labios guardó su risa!
Lo siento en ti, en mí, forma parte de nosotros, no es ni un paréntesis, ni una página que entornamos, ni un libro que cerramos, ni palabras que censuramos, solo… una parcela de amor que se fue… siéntela…la recogí para sembrarla sobre tu alma, tú que me lees… ¡porque quizás un día te pueda pasar a ti!
¡Quiero guardar su risa para dártela a cambio!
Marisol