citations,poèmes et proses au fil du jour...en français et traduit en espagnol
Photo de Zena Holloway.
***
Où va la folie du monde ?
Des atomes en ébullition
Implosent en fissurant
La sphère luminescente.
Douleur et misère abondent
Et l’orage au loin gronde…mais…
Sais-tu…
Sais-tu… que chaque goutte de rosée qui se pose sur la terre est remplie d’une pensée d’amour que je voudrais étaler sur ton âme…
Ainsi j’éloigne de toi la tristesse pour que s’installe ma tendresse.
Les nuages rougeoient à l’horizon
Et le soleil se cache dans l’ombre
Des pensées dérivantes
Qui se perdent, aucune tangente
Des espoirs qui se morfondent
Dans des gouffres profonds…mais…
Sais-tu…
Sais-tu que je demande au soleil de me parler de toi, de ta force vive qui se mélange à la mienne…comme la pluie qui rassasie la terre,
Tu me fais être.
Les remous de la misère inondent
Les pensées en immense ondes
Leur force se perd dans l’absence
Où plus rien n’a d’importance
Il ne reste que des divagations
Aucune place pour les réponses…mais…
Sais-tu…
Sais-tu… que depuis la nuit des temps, quand j’étais en toi et toi en moi, tu m’as fait fleurir dans tout l’univers, jusqu’à faire sourire les étoiles…
Nous verrons la fin de l’immonde
Et enlèverons les barrières de ronces
Au bout, la porte entrouverte de la délivrance
Laissera passer une douce fragrance
Quoi ! En douterais-tu compagnon ?
Alors, ferme la porte pour de bon ! Mais…
La mienne est toujours ouverte…et…
Sais-tu…
Sais-tu…que de toi je m’imprègne…tu es cette brise bienfaisante qui rafraîchit mon front comme une tendre caresse qui efface la distance…et je laisse se former tes pensées sur mes lèvres…
Sais-tu… âme de mon âme…combien tu m’es essentiel comme l’air que j’inhale !
Petite Marie
¿Dónde va la locura del mundo?
Átomos en ebullición
Hacen implosión, agrietando
La esfera luminiscente.
Dolor y miseria abundan
Y la tormenta a lo lejos retumba… pero…
Sabes…
Sabes… que cada gota de rocío que se posa sobre la tierra esta llena de un pensamiento de amor que quisiera repartir en tu alma…
Así alejo de ti la tristeza para que se instale mi ternura.
Las nubes enrojecen en el horizonte
Y el sol se esconde tras la sombra
Pensamientos que derivan
Perdiéndose, ninguna tangente
Esperanzas que se aburren
En precipicios profundos… pero…
Sabes…
Sabes… que pido al sol que me hable de ti, de tu fuerza viva que se mezcla a la mía como la lluvia que sacia la tierra,
Me haces ser.
Los remolinos de la miseria inundan
Los pensamientos en inmensas ondas
Su fuerza se pierde en la ausencia
Donde nada más tiene importancia
Quedan sólo las divagaciones
Ningún sitio para las respuestas… pero…
Sabes…
Sabes… que desde la noche de los tiempos, cuando estaba en ti y tú en mí, me hiciste florecer en todo el universo, hasta hacer sonreír las estrellas…
Veremos el fin de lo inmundo
Y quitaremos las barreras de espinos
Al cabo, la puerta entreabierta de la liberación
Dejará pasar una suave fragancia
¡Qué! ¿Dudarías de ello compañero?
¡Entonces, cierra la puerta una vez por todas! Pero…
La mía siempre está abierta… y…
Sabes…
Sabes…que de ti me empapo… eres esa brisa benéfica que refresca mi frente como una tierna caricia que borra la distancia… y dejo plasmar tus pensamientos sobre mis labios…
¡Sabes… alma de mi alma… cuánto me eres esencial, como el aire que inhalo!
Marisol